Budget 2026 de Bayrou : l'« année blanche » va-t-elle encore plus fragiliser les étudiants ?

1 dzień temu
Des étudiants font la queue lors d'une distribution alimentaire organisée par un syndicat étudiant, illustrant la précarité croissante dans les universités françaises (Image symbolique) (Photo by Damien MEYER / AFP) (Photo by DAMIEN MEYER/AFP via Getty Images) Getty Images

François Bayrou a décrété pour 2026 un gel du barème des impôts, des prestations sociales et des retraites dans le cadre de ses mesures budgétaires annoncées le 15 juillet. Cette « année blanche » censée permettre 7,1 milliards d'euros d'économies va particulièrement affecter les étudiants, déjà confrontés à une hausse marquée de leurs coûts de vie.

Selon l'enquęte annuelle de l'Unef, le coût de la vie étudiante a progressé de 4,12 % en un an, soit deux fois plus que la hausse constatée l'année précédente (+ 2,25 %). Cette augmentation représente en moyenne 807 euros supplémentaires par rapport à 2024 pour les étudiants.

« Les étudiants vont encore ętre […] les plus touchés par cette année blanche », affirme Hania Hamidi, secrétaire générale de l'Unef, en faisant notamment référence aux prestations dont bénéficient les étudiants, comme les aides personnalisées au logement (APL).

Impact sur la précarité étudiante

« C'est extręmement alarmant d'avoir une précarité étudiante de plus en plus forte », souligne Hania Hamidi. D'après BFM TV, l'emploi étudiant est devenu une nécessité pour la survie financière et non plus un simple complément de revenus.

Pour calculer ces surcoûts, l'organisation détermine un « reste à charge » moyen à partir de différents profils d'étudiants, après versement de certaines aides sociales. L'Unef explique toutefois ne pas disposer de toutes les données pour inclure certaines déductions fiscales.

Facteurs d'augmentation multiples

Le niveau de vie des étudiants est affecté par plusieurs hausses simultanées. Selon Sud Ouest, les loyers dans le privé ont augmenté de 2,46 % et dans les résidences Crous de 3,26 %.

La contribution de vie étudiante et de campus (CVEC), dont les étudiants boursiers sont exonérés, affiche une hausse constante de 16,67 % depuis son apparition en 2018. À ces facteurs s'ajoute également la hausse du coût des transports, selon les données de l'Unef.

Sources utilisées : "AFP", "Sud Ouest", "BFM TV" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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