Gaza : l'ONU dénonce des disparitions forcées sur les sites d'aide

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Des Palestiniens portent des cartons d'aide humanitaire reçus dans un centre de distribution géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), alors qu'ils traversent le "corridor de Netzarim", dans le centre de la bande de Gaza, le 22 août 2025 Eyad BABA

Des experts des droits de l'homme de l'ONU ont dénoncé jeudi des "disparitions forcées" de Palestiniens affamés cherchant de la nourriture dans des sites d'aide à Gaza. Sept experts indépendants mandatés par le Conseil des droits de l'homme qualifient ces informations de "crime odieux". Ils affirment avoir reçu des témoignages selon lesquels plusieurs personnes, dont un enfant, ont disparu après avoir visité des centres de distribution d'aide à Rafah.

Selon ces experts, l'armée israélienne serait "directement impliquée dans les disparitions forcées de personnes cherchant de l'aide". Les signalements équivaudraient à de la torture et l'utilisation de la nourriture comme outil de disparitions ciblées devrait cesser immédiatement, exigent-ils.

Déni de la fondation humanitaire

La Fondation humanitaire de Gaza a fermement démenti ces accusations jeudi. Dans un communiqué, l'organisation affirme qu'il n'existe "aucune preuve de disparitions forcées" dans ses installations. La fondation reconnaît opérer dans une zone de guerre où de graves allégations pèsent contre toutes les parties, mais maintient l'intégrité de ses sites.

L'ONU a officiellement déclaré la famine dans le gouvernorat de Gaza la semaine dernière, comme le rapportent Le Figaro et France Info. Cindy McCain, directrice du Programme alimentaire mondial, a qualifié Gaza de zone "au point de rupture" après une visite sur le terrain selon Le Monde.

Bilan dramatique des victimes

Le bureau des droits de l'homme de l'ONU a documenté la mort de 1 857 Palestiniens cherchant de l'aide depuis fin mai. Parmi eux, 1 021 sont décédés près des sites gérés par la Fondation humanitaire de Gaza. Le Monde rapporte que 317 personnes, dont 121 enfants, sont mortes de malnutrition, avec 39 décès depuis la déclaration de famine.

France Info indique que 650 000 personnes pourraient ętre touchées par la famine d'ici fin septembre si la situation perdure. Israël avait imposé un blocus total sur Gaza entre mars et mai, accusant le Hamas de détourner l'aide de l'ONU.

Nouvelle organisation d'aide controversée

La Fondation humanitaire de Gaza, organisation privée soutenue par Israël et les États-Unis, a été créée après l'assouplissement des restrictions. Cette fondation a effectivement mis à l'écart les agences de l'ONU dans la distribution alimentaire, remplaçant leurs opérations par ses propres centres.

Sources utilisées : "AFP", "Le Figaro", "Sud Ouest", "France Info", "Le Monde" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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